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Dites, ça va faire mal?


Un chemin dans la forêt, symbole du chemin de transition

On entend souvent parler de la nécessité de "faire le deuil": d'une personne, d'une relation, d'un poste... C'est un fait que la perte d'un proche, la remise en question d'un projet qui nous tenait à coeur est une phase inconfortable.

Il y a les changements subis, et ceux que l'on choisit. lorsqu'un proche meurt, ou lors d'un licenciement, le choc est souvent violent et la première réaction est un "Non!, ce n'est pas vrai!" qui rejette. Ensuite, il y a la traversée des émotions.

Lorsqu'on réfléchit à initier un changement dans sa vie, il n'y a pas ce choc. Mais bien souvent, on voudrait être arrivé avant de partir: si je romps avec mon copain, quand serai-je capable d'entrer dans une nouvelle relation? Si je quitte mon travail, est-ce que je vais supporter de ne rien faire?

En gros, on me demande de dire si ça va faire mal, et combien de temps. Or dans le deuil, comme dans toute transition, c'est le chemin lui-même qui est important..

Apprendre à accueillir l'événement, à y entrer, accueillir aussi les émotions qu'il suscite, habiter et demeurer dans ce temps jusqu'à ce qu'il porte du fruit: voilà les objectifs d'un soutien psychologique dans les périodes de transition.

Et je m'émerveille chaque jour de ces fruits qui apparaissent dans des situations parfois pourtant si difficiles!

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